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Les membres de l’IRISSO (Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales), sociologues et politistes, ont eu l’immense tristesse d’apprendre la mort soudaine de Philippe Chanial qui fut leur collègue à l'Université Paris Dauphine de 2006 à 2014.
Alors maître de conférences en sociologie, Philippe Chanial était fortement investi dans les collectifs de travail, tant au niveau local qu’au niveau national. À l’Université Paris Dauphine, il a ainsi été directeur du Centre d’études et de recherche en sociologie des organisations (CERSO) et co-responsable du Master recherche de sociologie. Il a également été membre du CNU en section 19.
Il fut un collègue apprécié par toutes et tous, étudiant·es, universitaires, personnels techniques et administratifs pour son engagement dans son métier, sa passion de l’enseignement des classiques de la sociologie et pour ses activités de recherche et ses publications. À la tête de la revue du MAUSS il a défendu une vision exigeante de la théorie sociologique, alimentée par une connaissance virtuose de ses auteurs classiques et par une pratique de l’interdisciplinarité (sociologie, science politique, anthropologie et philosophie), mais aussi par le souci constant de dialoguer avec la société et le politique. Le titre de son dernier ouvrage, Nos Généreuses Réciprocités, témoigne de sa grande connaissance de la finesse des relations sociales, comme de son goût pour le don, qu’il déployait comme concept sociologique, mais expérimentait aussi dans ses échanges quotidiens professionnels ou amicaux. Philippe aimait philosopher à toute heure et partager ses points de vue de façon toujours vive, convaincue et brillante, qu’on l’entende dans une conférence de portée internationale ou dans une discussion informelle autour d’un café.
Philippe était aussi et surtout apprécié pour ses qualités humaines, car il était un collègue enthousiaste, amical, chaleureux et plein d’humour. Comme intellectuel, comme collègue, comme ami, il nous manque déjà.
18/12/2024