Ainsi commence un manifeste rédigé au printemps 2020 en réponse à la pandémie de Covid-19, qui soutient que le travail doit être démocratisé, démarchandisé et viable.
Le Manifeste a été traduit en plusieurs langues et a bénéficié d'un soutien dans le monde entier : https://democratizingwork.org/read/#francais.
Cette conversation sur la démocratisation du travail aura lieu le mardi 17 novembre à 15 h 30. Cet événement est l'occasion de réunir ses auteures avec d'éminents représentants et spécialistes du monde du travail dans un dialogue sur le Manifeste et les priorités actuelles pour la pandémie et les années suivantes.
Une inscription préalable est nécessaire pour participer. Inscrivez-vous à cette adresse : https://bit.ly/36leZNi
Cette conversation sur Démocratiser le travail est une initiative du Partenariat du CRIMT sur l'expérimentation institutionnelle et l'amélioration du travail, du Karl Polanyi Institut, et de l’axe Industrie 4.0, travail et emploi de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique.
Renseignements biographiques sur les participants
Adelle Blackett: Adelle Blackett est professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université McGill. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement, et dirige le Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement (LLDRL). Elle est également chercheuse et coordonnatrice au sein du Partenariat du CRIMT sur l’expérimentation institutionnelle et l’amélioration du travail. Parmi ses domaines d’expertise, soulignons le droit du travail, le commerce international, le droit et le développement, la critical race theory, ainsi que l’esclavagisme et le droit. Parmi ses projets en cours, l’on compte COVID-19's Essential Workers: Rethinking Social Protection Beyond the Employment Relationship. Son plus récent ouvrage (2019) s’intitule Everyday Transgressions: Domestic Workers’ Transnational Challenge to International Labour Law.
Isabelle Ferreras : Isabelle Ferreras est l'une des coauteurs du Manifeste. Elle est chargée de recherche au Fonds de la Recherche Scientifique. Elle est professeure de sociologie à UCLouvain où elle enseigne au Département des sciences sociales et politiques, à l'Institut des sciences du travail et à l'École d'économie de Louvain. Depuis 2004, elle est associée au programme Labor and Worklife de la Harvard Law School. Au printemps 2017, Isabelle Ferreras a été élue membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, classe Technologie et Société. Isabelle est également chercheuse et coordonnatrice au sein du Partenariat du CRIMT sur l'expérimentation institutionnelle et l’amélioration du travail.
Dominique Méda : Dominique Méda est l’une des coauteures du Manifeste. Sociologue et philosophe, elle est actuellement professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine, après avoir été directrice de recherche au Centre d’Étude et de l’Emploi. Ses travaux ont marqué la sociologie du travail en France et en Europe, tout en provoquant de vastes débats publics. Elle a entamé une nouvelle réflexion sur le passage d’une économie des quantités à une économie de la qualité. Comment faire de la contrainte écologique une extraordinaire occasion de transformer le système économique et les rapports de travail pour que chacun accède à un travail décent ? Elle est également chercheuse et coordonnatrice au sein du Partenariat du CRIMT sur l’expérimentation institutionnelle et l’amélioration du travail.
Nil Ataogul : Diplômée de l’UQAM et militante de longue date, Nil Ataogul a commencé son implication syndicale à l’UQAM au sein de l’exécutif du SETUE-UQAM en 2005, après la grève étudiante. Elle a poursuivi cette passion au sein de la CSQ en tant que Conseillère à l’organisation syndicale et Directrice de l’Action-terrain pendant 10 ans. À la recherche de nouveaux défis, elle a rejoint les rangs des TUAC Canada en tant que Coordonnatrice à la syndicalisation pour la région de Québec.
Pierre-Antoine Harvey : Pierre-Antoine Harvey est économiste au service de recherche et de négociation de la CSQ. Il détient une maîtrise en économie du travail de l’UQAM et un doctorat en relations industrielles à l’UdeM. Il est chercheur associé à l’IRIS.
Josée Lamoureux: Josée Lamoureux a une maîtrise en économie et une scolarité de doctorat en sociologie. Elle travaille à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 1999, d’abord à titre d’économiste au service de la recherche et de la condition féminine et, depuis 2016, comme adjointe au comité exécutif.
Jonathan Vallée-Payette : Jonathan Vallée-Payette est conseiller syndical à la recherche auprès de la FTQ depuis mars 2020. Il était auparavant conseiller auprès de la présidence nationale et de la direction des bureaux régionaux de l’Alliance de la Fonction publique du Canada. Il a occupé les fonctions de conseiller syndical à l’AFPC-Québec et a participé à la syndicalisation et la consolidation de nouvelles unités de négociations dans le secteur universitaire de l’Alliance. Il a commencé son implication syndicale au Syndicat des étudiants et étudiantes employé.e.s de l’UQAM (SÉTUE) de 2008 à 2012 où il a notamment occupé les fonctions de secrétaire, vice-président et président. Il détient une maîtrise en histoire et un baccalauréat en sociologie de l’UQAM.
Marguerite Mendell : Margie Mendell, économiste, est directrice du Karl Polanyi Institute of Political Economy et professeure émérite distinguée de l'École des affaires publiques et communautaires de l'Université Concordia. Elle est également chercheuse au sein de l’axe Industrie 4.0, travail et emploi de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique. Ses recherches engagées sur l'économie sociale et solidaire ainsi que sur les processus de démocratisation économique s'inspirent des travaux de Karl Polanyi.
Gregor Murray: Gregor est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la mondialisation et le travail à l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal. Il est directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT) ainsi que du Partenariat du CRIMT sur l'expérimentation institutionnelle et l'amélioration du travail. Il est également chercheur au sein de l’axe Industrie 4.0, travail et emploi de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique. Les recherches de Gregor se concentrent sur l'amélioration du travail.
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